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Channel: Cuisine – Vert Cerise – Blog DIY – Do It Yourself – lifestyle et créatif
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Le gout de l’été

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A chaque rentrée, je cultive une nostalgie estivale. Je m’applique à laisser du sable aussi longtemps que possible au fond de mes sacs ou à recouvrir ma peau de quelques gouttes d’huile prodigieuse pour qu’elle retrouve le parfum de la plage. C’est d’ailleurs incroyable à quel point cette odeur me transporte à des centaines de kilomètres de mon bureau, au soleil, avec le roulement des vagues au lointain, le crissement des grains de sables et le gout du sel sur la peau.

Cette année, Londres oblige, mes envies se portent sur une version anglaise de l’été, beaucoup moins ensoleillée et balnéaire, mais assurément plus gourmande et distinguée. Un été à base de thé et de cupcakes avec imper Burberry plutôt que de menthe à l’eau et de glaces en cornet  en maillot de bain en quelque sorte. Moins glamour cette réminiscence estivale de rentrée ? Pas forcément, surtout si on est invité à l’hôtel Meurice pour tester l’afternoon tea, cette institution britsh qui m’avait fait fondre outre-manche*.

A deux pas d’Angelina et de sa célèbre fil d’attente dominicale (oui, ça avance vite, et oui, le chocolat est ici meilleur que partout ailleurs, mais tout de même), l’hôtel Meurice propose un véritable thé à l’anglaise : thé, pâtisseries, finger sandwhiches, scones et véritable clotted cream ! Un secret que j’ai presque eu envie de garder pour moi, tellement, l’endroit (et le personnel très attentionné) m’a charmé. Et je regrette presque de ne pas être, ici, aussi oisive que là-bas, pour profiter plus qu’il ne se doit de cette version luxueuse du gouter de filles.

Formule afternoon tea de l’hôtel Meurice
Une boisson chaude à volonté, une assiette de finger sandwiches, 3 pâtisseries, 1 scone avec de la véritable « clotted cream »

30 euros
Réservation conseillée le week-end au 01 44 58 10 44
www.meuricehotel.fr

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* fondre, mot non relatif à l'état d'une silhouette
soumise à l'afternoon tea à outrance.

Sweet heart

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Une petite pause improvisée dimanche dernier, des tasses chinées il y a quinze jours, une nonnette qui rappelle les douceurs de l’enfance (mmmmhhh) et un amour de sucre (qu’on trouve ici) offert par mon frère, qui me connait finalement si bien.

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De l’arbre à l’assiette

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Dimanche, la matinée ne se s’est pas exactement déroulée comme elle aurait du. Si bien qu’à 13 heures, le frigo était désespérément désert. Rien. Nada. Le vide intégral. Et c’est là que mon chéri a eu la riche idée d’aller dans une ferme-cueillette pour le remplir. Alors certes, on est en plein mois de novembre et l’idée d’aller cueillir quoi que ce soit à cette époque peut sembler saugrenue. Mais bon, on est parisien ou on l’est pas ! Renseignement pris sur internet, nous trouvons une ferme à une petite cinquantaine de kilomètres de Paris, ouverte le dimanche, même en novembre. Direction : la ferme du Plessis en Seine et Marne.

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Une fois sur place, il faut bien se rendre à l’évidence : pour une première fois, novembre n’est certainement pas la période idéale, le sol est boueux au possible (j’adore mes bottes), le champ un peu desert (mais moins que notre frigo). On trouve encore des pommes (et hop, un crumble pour ce soir), des coings, des poireaux, choux, betteraves, radis noir. Avec la garantie de manger des fruits et légumes locaux et de saison. Et il y a tout ce qu’il faut pour compléter à la boutique : brie, région oblige, mais aussi chèvre, charcuterie, miel, pain, jus de pomme, moutarde artisanale, vinaigre de noisettes …

Alors, c’est promis : on reviendra pour les fraises et les framboises, en mai ou juin, et peut-être avant, pour réaliser à nouveau ce petit fantasme de parisien : manger ce qu’il récolte, à défaut de ce qu’il sème !

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Ferme du Plessis
RD 20 – Route de Lusigny
77540 Lusigny

Pleins d’autres fermes autour de Paris et en région sur le site Chapeau de paille.

Mes petits gateaux aux cerises (rouges)

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A l’occasion de l’opération Tables Libres, on m’a demandé de préparer une recette à base de Saint Môret. J’ai voulu adapter ma recette de « purée rose à la pomme de terre » et utiliser de la même façon le jus de betterave pour colorer le fromage. Le résultat était sympa … mais pas top non plus.

Ensuite, j’ai eu l’idée de tricher (oui, c’est moche), car trouver une autre idée digne de ce nom me semblait un peu difficile, limite insurmontable. Surtout après avoir gouté les délices préparés par les chefs que j’ai pu tester en avant-première (et autant vous le dire : à votre place, je réserverai illico ma place, car c’est délicieux, mais j’en parle là bas). Sans comptez que je savais les autres « testeuses » de restaurant (on a pas des vies faciles, comme dirait l’une d’elles) allaient assurer grave :  Papilles & Pupilles et Mercotte sont une sacré concurrence (vous en conviendrez) et Deedee avait déjà réservé la simple mais efficace tartine de Saint Môret.

Pour être à la hauteur, j’ai donc soudoyé ma mère, mon chéri, mes amis amateurs de cuisine. Et même Valère Diochet, le chef strasbourgeois du Pont aux Chats, alors qu’il me confiait que créer des recettes à partir du « fromage au gout primeur » était assez simple ! Il m’a tout d’abord conseiller de le marier aux fruits rouges ; puis sous le coup de l’inspiration, s’est dit qu’il serait encore mieux d’utiliser des demis-abricots poêlés rapidement dans l’huile d’olive côté peau, de les passer très rapidement au four chaud, avant d’ajouter le St Môret au centre et de les saupoudrer de cristaux de sucre.

Malheureusement, je n’ai pas trouvé d’abricots corrects, ce n’était pas la saison.

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Alors qu’il ne me restait plus que quelques jours pour envoyer mon article, j’ai repensé à ma recette de carrot cake, une tradition anglo-saxonne, qu’on agrémente généralement (histoire d’alléger la chose) d’un « topping » à base de sucre glace, de beurre et d’un équivalent local de notre Saint Moret !
Et là, révélation : le jus de betterave du départ, les fruits rouges de Valère, le topping au Saint Moret, tout ça allait s’accorder. Toutes ces étapes n’étaient pas vaines. J’ai lancé le robot, joué du fouet, allumé la centrifugeuse et j’ai mixé toutes ces recettes pour réaliser de petits gateaux, façon cupcakes, aux cerises et au Saint-Moret rose. La recette est sur le site de Tables libres.

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Tables libres

St Môret s’est associé à 13 chefs cuisiniers à travers la France :
- 5 chefs gastro (Benoît Bernard, Eric Guérin, Alain Perrillat, Sébastien Richard, Laurent Rigal),
- 8 bistrots et restaurants à travers toute la France se sont réunis à l’appel de St Môret.
L’idée :  proposer des rendez-vous tout au long du printemps, autour d’une formule à libre prix : à vous de définir le prix de votre repas.
Outre le concept, plutôt sympathique, les restaurants que j’ai eu l’occasion de tester, ont vraiment jouer le jeu et propose un menu original et savoureux. J’ai vraiment été bluffée par tout ce qu’on pouvait faire à partir du fromage, alors que moi, je me limite à le tartiner.
Toutes les infos sur le site de Tables Libres

Le petit déjeuner home made

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Voici ma nouvelle passion dans la vie : j’ai nommé, le petit déjeuner home made, à prendre sur la terrasse au moindre petit rayon de soleil. Le truc qui fait oublier – au choix – qu’on a mal dormi, qu’une horrible journée nous attend, que les vacances sont bel et bien finies, qu’il va bientôt faire froid. Et qui pourrait même effacer tout ça en même temps.

Comme on ne fait pas les choses à moitié chez nous, on a donc investi pour cette passion et on s’est équipé d’une machine à pain (programmable pour que la brioche soit chaude pile poil à l’heure où l’on se lève, mmmmmh) et d’une machine à yaourt.
Et surtout, on a deux armes imparables : la confiture et le sucre vanillé faits maison. Et ce dernier truc est tout bonnement prodigieux et simplissime. Il suffit d’une ou deux gousses de vanille à glisser dans votre sucre tout à faire normal pour faire un kilo de sucre vanillé. C’est à se demander pourquoi j’achetais des petits sachets en supermarché avant.

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Le chocolat chaud sans lait (mais avec du chocolat !)

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Je n’aime pas le lait, mais je ne renonce pas pour autant au chocolat chaud. C’est d’ailleurs mon goûter préféré dès qu’il fait un peu frisquet (et Dieu sait qu’il fait un peu frisquet en ce moment …).

La recette est on ne peut plus simple :
Faire fondre du chocolat noir au micro-onde dans une tasse avec un tout petit peu d’eau (genre une cuillère à café d’eau).
30 secondes. Ding !
Mélanger jusqu’à obtention d’une consistance parfaitement lisse.
C’est prêt.
Ne rien ajouter. (le chocolat se suffit à lui-même, évidemment ^__^)
Déguster directement à la petite cuillère.

Des étoiles pleins les papilles

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Cela faisait longtemps que je n’avais pas parlé d’une recette ici. Mais le week-end dernier, j’ai pris plaisir à ressortir mon rouleau à pâtisserie et mon appareil photo pour concocter et immortaliser (avant qu’ils ne soient tous dévorés) ces petits sablés étoiles à la framboise aussi bon que beau.

La recette

- Choisissez votre recette préférée de sablés. Si vous n’en avez pas, voici la mienne : 200 grammes de farine, 125 g de beurre ramoli, 100 g de sucre glace, 3 jaunes d’oeufs (avec les blancs, vous pouvez faire de jolies petites meringues ou des langues de chat). Mélangez le tout. Etalez.

- Utiliser deux emportes-pièces : ici, j’ai choisi une forme d’étoile et un petit rond tout simple (qui est en fait, l’embout de la poche à douille que j’ai utilisé pour mes meringues. A chaque fois que vous découpez une étoile, vous devez ensuite découper une étoile avec un petit trou au milieu. Faites particulièrement attention à ces derniers quand vous les manipulez, car ils sont du coup très fragiles.

- Faites cuire vos biscuits. Dans ma recette, il faut 1/4 d’heure, thermostat 6-7.

- Une fois les sablés cuits, laissez les refroidir à température ambiante, puis composez vos biscuits : une étoile entière, une couche de confitures, un sablé perçé préalablement recouvert de sucre glace. Et hop, au suivant !

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L’oeuf et la cocotte

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Un billet rapide pour vous dire – ce que je voulais faire depuis un moment – que vous pouvez me retrouver, en compagnie d’Anne-So et Griottes sur le site Do you Doux, un joli projet autour de la douceur (et du fromage de chèvre). Et c’est un peu nouveau pour moi, même si j’y consacre parfois de petits billets, j’y proposerai quelques recettes.

Pour débuter, j’ai réalisé une de mes recettes doudous (= prêtes en 10 minutes chrono et délicieuses, donc idéal pour un dimanche douillet (et gourmand donc)). J’avoue, je n’ai pas réussi à me concentrer à 100% sur la recette. Il a fallu que je me disperse et que je fasse mumuse avec le pain de mie, version cocotte en papier. On ne se refait pas …

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Je vous laisse lire la recette sur le site, et pourquoi pas, si vous voulez partager vos recettes doudoux à vous, participer au concours organisé pour le lancement.


Une apprentie cuisinière

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J’ai longtemps considéré la cuisine, comme une activité longue et rébarbative. Ma mère, bien que cuisinière honorable, a toujours suivi à la lettre les recettes transmises par sa mère, ses magazines ou ses livres. Quand elle décidait de sortir les grands plats, ses fiches étaient sa Bible.  Il fallait lire consciencieusement, peser au gramme près, découper avec attention, bref faire exactement ce qui était écrit sous peine de grands drames à venir si l’on ne le faisait pas.

Je me souviens encore d’une expérimentation faite à l’époque : j’avais essayé de voir ce que pouvait donner des « oeufs au plat », si on montait les blancs en neige préalablement. Imaginez, je n’avais suivi aucune sacro-sainte recette pour réaliser ce périlleux essai culinaire (autant vous dire que je risquais gros), et le résultat s’est avoué être … effectivement … un véritable échec. Cela m’a valu le titre de « pire cuisinière du monde » (au moins) et la conviction que la cuisine n’était pas mon domaine.

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J’ai d’ailleurs longtemps été persuadée qu’effectivement mieux valait éviter la pièce. Et en la matière, le manque d’expérience n’aidant pas à réussir, la plupart de mes rares tentatives de passage aux fourneaux furent laborieuses, voir franchement râtées. L’ennui s’y ajoutant – puisque je connaissais qu’une seule méthode : suivre les recettes – ma motivation culinaire était au plus bas. Excepté pour les gateaux ou la mousse au chocolat, choses amusantes même si on se cantonne à respecter le mode opératoire (parce qu’on peut lécher la cuillère et racler les plats).

Je n’ai découvert, finalement, qu’il n’y a que très peu de temps que la cuisine, ce n’était pas forcément ça. Quelle révélation ! On pouvait donc tout en maniant le couteau et les casseroles, la balance et les ingrédients, imaginer, tester milles et une chose. Se demander par exemple ce que donnerait des « oeufs au plat », si on montait les blancs en neige préalablement une panacotta si on y ajoutait du fromage ? ou se creuser la tête pour comprendre comment obtenir une texture plus crémeuse pour ce dessert ? Expérimenter des centaines de variations de la même chose, en modifiant un seul ingrédient ou un mode de préparation. Penser dans le métro aux saveurs qu’on pourrait mélanger. Se planter lamentablement mais recommencer, parce que finalement, ce n’est pas bien grave. Bref, être libre et s’amuser aussi en cuisine, sans complexe, sans règle, juste avec l’envie d’essayer et beaucoup de créativité.

Et en découvrant ça, j’ai découvert un nouveau jeu !

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Rose Citron (étiquettes à télécharger)

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Vous avez peut-être vu mon dernier billet pour Doyoudoux ? C’était une recette de limonade à l’eau de rose pour laquelle je me suis amusée à créer une ambiance autour de deux couleurs : le rose et le jaune (quelle originalité, me direz-vous, pour une recette à base de citron et de rose…). Bref, il y avait en plus de la limonade, des glaçons avec pétales de rose, des étiquettes pour la bouteille et les petits gâteaux et tout un tas de petites choses pour décorer et faire jolis qu’on voit pas forcément sur les photos, comme une petite guirlande de fanions jaunes que je n’ai finalement pas utilisée.

Comme tout ça existe, je me suis dis que cela pourrait vous faire plaire d’utiliser vous aussi ces étiquettes et autres goodies.

Cliquez ici pour les télécharger (format PDF).

 

Récolte de groseilles

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Derrière chez mon grand-père, il y avait un grand terrain qui servait de potager. Au fond, des dizaines de groseilliers et leurs fruits un peu acides mais tellement bons. Quand la saison arrivait, c’était mon petit plaisir : j’allais manger les groseilles directement sur place.

Depuis la maison a été vendue et le jardin a disparu, laissant place à trois maisons bien proprettes. Les groseillers n’ont pas du survivre à cette folie immobilière. Seule reste cette petite madeleine de Proust : le goût des groseilles quand elles sont mangées au moment de leur récolte.

Petit plaisir que je peux assouvir à nouveau. Depuis quelques temps, j’ai pris l’habitude de me rendre régulièrement en Seine et Marne, à la ferme-cueillette de la Grange à Coubert.

Miam, une fraise par ci, une groseille par là

J’y retrouve le goût des fruits et légumes de mon enfance : la douceur des tomates sucrées par le soleil, l’incomparable croquant d’une laitue qui pousse vraiment dans la terre et le bonheur – donc – de goûter aux fruits rouges qui viennent d’être cueillis.

Bien sûr, j’en cueille parfois trop et je me retrouve obligée de faire des muffins aux groseilles pour écouler le stock !

Recette

Muffins moelleux aux groseilles toutes fraiches

Pour 8 muffins, il vous faut :

- 100 à 150 g de groseilles
– 160 g de farine
– 100 g de sucre
– 100 ml de crème fraiche
– 2 oeufs
– 40 g de beurre
– un trait d’extrait de vanille
– un sachet de levure chimique

Préchauffez votre four à 220°C.

Mélangez le sucre, la farine et la levure.

Dans un autre plat, mélangez la crème, le beurre, les oeufs et la vanille. Ajoutez ensuite les groseilles.

Mélangez les deux préparations, sans trop les mélanger non plus.

Remplissez les moules à muffins et faites cuire 15 à 20 minutes.

Dégustez !

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Une Pavlova Choco-Poires

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Pavlova choco poires

Ho ho ho ! Il y a quelques jours, nous avons fêté Noël avant l’heure avec mes collègues de l’équipe d’Etsy. Décos, repas et cadeaux : tout était fait maison. A l’occasion, mon chéri (aka Chef Vincent) nous a concocté un incroyable dessert : une Pavlova choco-poires à tomber. Il avait décidé de faire tout le repas mais ce dessert … était juste divin ! Si jamais vous chercher encore une idée pour ce soir ou pour le Nouvel An (ou à tout autre moment), voici la recette !

La recette

Pour réaliser les petites meringues qui sont au dessus du gateau, vous pouvez suivre la recette disponible sur Chef Nini vraiment très bien faite. Vous pouvez les préparer un peu à l’avance.
C’est sur ce même site, que « Chef Vincent » a trouvé la recette du nid de meringue qui constitue la base de la Pavlova.

Ensuite, préparez une mousse au chocolat. Vous pouvez tout simplement la recette disponible au dos des plaques de chocolat Nestlé Dessert (à retrouver ici) N’ayez pas peur de mélanger cette mousse, il n’y a pas besoin qu’elle soit très mousseuse. Pochez les poires : épluchez les,  coupez les en deux et enlevez les pépins. Faites bouillir une casserole remplie d’eau et de Noily Prat (du muscat fera très bien l’affaire également). Faites y pocher les poires pendant 15 minutes environ. Vous pouvez également le faire au four.

Préparez une crème fouettée avec 250 ml de crème liquide dans un bol bien froid (laissez le quelque heure au frigo avant). Quand la crème commence à prendre ajoutez y  2 cuillères à soupe de sucre glace.

Pour dresser le dessert, déposez dans votre plat, la base de la pavlova, ajoutez la mousse au chocolat, recouvrez de poires pochées. Puis ajoutez la crème fouettée et les petites meringues par dessus. Saupoudrez de cacao en poudre et réservez au frigo jusqu’au moment de servir. Si vous attendez un peu, les petites meringues eu dessus vous se ramollir mais la base devrait rester croquante.

Pavlova choco poires Mousse au chocolat Table de noël Petites meringues françaises

 

Miam !

Les décos

J’avais envie de quelques choses de naturel pour cette fête. Ecorces d’arbres, branches de sapin et pommes de pin consistait la grande majorité de la déco. J’ai également réalisé quelques formes géométrique en papier accroché à une branche d’arbre. Vous pouvez télécharger les modèles sur le blog Mini Eco. J’aime bien aussi l’idée d’Amélie de tamponner du papier craft avec un crayon pour faire des cadeaux à pois.

Déco de noel Cadeau fait main bougie Table de noël

deco-piano

La jolie image du desssert a été instagrammé par Morning by Foley

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Recette de saison : confiture de fraises & rhubarbe du jardin

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Maison Montreuil

Attention tuerie totale !
Je ne suis pas une très grande fan de la confiture de fraises mais mariez-la à la rhubarbe qui lui donne un petit goût acidulé et j’en mangerai tous les jours. Pas très glamour quand on la croise au jardin avec ses grandes tiges rouges et ses feuilles nervurées, la rhubarbe cache pourtant bien son jeu et s’associe divinement bien avec la fraise.

Si vous me suivez sur Instagram, vous savez que je suis allée à la chasse aux fruits rouges, il y a quelques temps avec mes deux assistants. On a ramené une sacrée belle provision de fraises au goût merveilleux. Ce que vous ne savez pas, c’est qu’on a aussi cueilli de la rhubarbe pour pouvoir faire deux gros pots de ce petit péché mignon qu’est la confiture fraises-rhubarbe.

Ceuillette de fraises sous serre

Concernant la recette, j’ai tout simplement suivi des recettes de confitures toutes simples, mais en mélangeant deux tiers de fraises pour un tiers de rhubarbe et depuis je me régale chaque matin (dans le yaourt, c’est tellement bon). Le seul hic : pas sûre qu’il y en ai encore cet hiver ^__^

Confiture fraises-rhubarbe

La recette

Il vous faut 

  • 1 kg de fruits (2/3 de fraises et 1/3 de rhubarbe environ)
  • 1 kg de Confisuc spécial Confitures

Comment faire ?

  1. Épluchez la rhubarbe et coupez-la en petits morceaux. Lavez les fraises et coupez-les également en petits morceaux.
  2. Déposez le tout dans une grande casserole (suffisamment grande pour accueillir deux fois plus de fruits si vous le souhaitiez), ajoutez le sucre et mélangez bien.
  3. Laissez tout ça « infuser » environ 1/2 heure de façon à ce que le sucre soit dissout puis portez à ébullition. Maintenez la pendant 5 minutes en remuant. Attention, ça va mousser et monter (c’est pour ça qu’il faut vraiment une grande casserole !).
  4. Écumez en fin de cuisson.
  5. Versez dans des pots en verre préalablement trempés dans l’eau bouillante, retournez-les, fermez-les et voilà !

Miam ^__^

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Le Baba Ganoush de Vincent

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J’ai cédé. À force d’insistance, de piaffements assortis de tout un inventaire de simagrées hétéroclites :-p, Laëtitia à finalement réussi à me convaincre d’écrire un article sur son blog. Autant vous l’avouer sans préambule, je suis un peu rouillé car la dernière fois que j’ai écrit quelque chose sur un clavier, c’était celui d’un Minitel. J’avais mis un terme à mes velléités littéraires car ma prose est parfois assommante, souvent consternante: j’affectionne autant les recettes étranges que les contrepèteries (des nouilles encore ?), je fais une utilisation déplorable des citations les plus farfelues, de Kant à Bernard Menez (si si cherchez, il y en a au moins une), en passant par Brillat-Savarin, le seul des trois qui vaille vraiment un lien. J’aime aussi les références historiques abusives, vous êtes prévenu(e)s.

Mais dis donc, on n’est quand même pas venus pour beurrer les sandwichs ?

Annéfé je suis ici pour vous parler tambouille, bectance, popote et  fricots, et peut être plus si affinités.

Pour cette première fois, nous allons nous intéresser à un mets de choix en cette saison estivale, j’ai nommé le baba ganoush.

Heing ? Le kuaaa ?

LE BABA GANOUSH… ou baba ganouj si vous préférez. bābā ghannūj.On l’appelle aussi le moutabbal prononcer « mtabbal ». Rassurez-vous, c’est juste de la purée d’aubergine (ou caviar d’aubergine pour faire smart). Ahhhhhh du baba ganoush quoi !

Parlons matos

Alors certes le baba ganoush est une délicieuse purée d’aubergine agrémentée d’épices et de citron, mais pour obtenir ce petit goût fumé, (ah oui c’est vrai je t’ai pas encore dit que cette entrée qui fait partie des mezzés du Moyen Orient a un goût fumé assez prononcé… bah si t’aimes pas le goût fumé tu peux continuer à lire quand même, sauf si t’as des trucs à faire, mais si t’es là c’est que t’es pas débordé(e). Si ? Pardon je m’égare, tavu je t’avais prévenu(e)) il va falloir torturer des aubergines. Ouch.

Et pas de n’importe quelle façon: en les faisant rôtir directement sur des braises, comme au Moyen-Âge. Ou dans un four. Ou si vous êtes un(e) esthète qui a un peu de temps, un atelier de chaudronnerie et une forge sous la main, dans un Taurau d’Airain (je vous laisse chercher ce que c’est).

Bon, nous on va le faire soit au four, soit au barbecue, on est en 2016. Je vous rassure tout de suite: si votre four est une petite saleté achetée en solde en 1992, tout juste bonne à faire cramer des croque-monsieur surgelés et qui trône sur le mini frigo de votre kitchenette d’étudiant(e) fauché(e), vous avez l’outil idéal pour réaliser cette recette. En effet comme je le disais plus haut, l’aubergine doit être brûlée dans sa chair, quasiment carbonisée. Ceci dit, pour de pures raisons d’esthétique photographique, et par ce que je suis un peu snob, j’ai choisi de le faire au barbecue.

Pour résumer

il vous faut

  • un four ou un barbecue
  • un saladier
  • éventuellement un mixer, plongeur ou blender au choix (j’en parle plus bas)
  • un bidule pour écraser l’ail (j’en parle aussi plus bas)

Ingrédients

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Alors on passe à la liste des courses. Pour faire un délicieux baba ganoush pour environ 4 personnes (ça se laisse manger le baba ganoush, prévoyez large) il faut :

  • 6 petites aubergines ou 2 grosses (environ 700g)
  • 2 gousses d’ail
  • le jus d’un citron
  • 2 cuillères à soupe de thaini
  • 3 à 4 cuillères à soupe d’huile d’olive
  • du sel
  • en option, des graines de sésame pour la déco

Il ne vous aura pas échappé qu’un ingrédient au nom incongru est venu se glisser dans cette liste: le tahini. Il s’agit d’une purée de graines de sésame décortiquées facilement disponible dans les magasins d’alimentation « bio” ou dans certaines épiceries asiatiques. Cette pâte de sésame est très utilisée dans la cuisine orientale, où elle est employée dans diverses préparations, sauces et même pains. Le baba ganoush étant un plat assez docile, vous pouvez tout à fait décider d’y ajouter des épices ou des herbes comme du thym sans qu’il ne proteste outre mesure.

La recette

Aller, lancez-vous ! Mettez votre four sur la position « grill » et préchauffez-le à la température scandaleuse de « à fond les ballons”, ou allumez votre barbecue. À la question « -Quand mon four à 50€ est-il assez chaud ? » je vous répondrai « -Lorsque le set de table que vous avez oublié dessus est fondu, ou plus simplement environ après 5 à 10 minutes selon les modèles. » À ce moment, attrapez les aubergines préalablement baignées dans le courant d’une onde pure, et sans autre forme de procès, jetez-les dans l’âtre brûlant (utilisez un plat quand même hein) ou sur la grille du barbecue. Soyez fort(e) et ne portez aucune attention aux suppliques des condamnées. Puis, tout en les retournant de temps à autre, laissez les rôtir pendant environ 40 minutes , un peu plus, un peu moins, tout dépend de la force du vent et de l’âge du capitaine, mais sachez qu’elle doivent ressortir de cet enfer avec la peau carbonisée. De petites bulles à la surface, du jus qui s’écoule et des sifflements ténus sont des indices qui indiquent qu’elle sont à point.

Laissez les souffler un peu, puis éventrez-les (aux ciseaux c’est pratique) pour en extraire la chair que vous réserverez dans un saladier. Veillez bien à ne pas (trop) prélever de peau calcinée lors de cette opération, sous peine d’obtenir finalement un amalgame noirâtre et amer. À ce stade, une précision semble nécessaire car il existe deux écoles du baba ganoush : ceux qui mixent et ceux qui touillent. Je dois dire j’ai longtemps été un adepte du touillage, qui est à mon sens plus authentique, aussi bien visuellement que gustativement parlant. Cependant, à la faveur d’une soirée un peu trop hydratée, et ce faisant, d’une cuisson au barbecue qui avait mal tourné, je me suis converti il y a peu au mixage et je dois dire que la texture à la frontière de la mousse et de la crème est délectable. Dans les deux cas vous pouvez tout à fait conserver les graines des aubergines, mais alors qu’elles disparaîtront lors du mixage, vous devrez peut-être récolter risée et quolibets « -T’aurais pus retirer les graines andouille !” si vous choisissez de seulement mélanger. À vous de voir.
À présent, confiez donc les rennes de la préparation à votre petit neveu de 7 ans, et allez vous échouer dans ce sofa qui vous fait de l’œil, tel(le) un cachalot sur la grève, car la suite est jeu d’enfant : il suffit de verser le jus de citron, l’huile d’olive, le tahini et l’ail préalablement écrasée* dans le saladier, de touiller à la fourchette ou mixer jusqu’à obtenir la consistance voulue, de saler, de re-touiller ou remixer puis de laisser reposer la préparation quelques heures (au frigo si vous voulez). Au moment de servir, alors vous aurez éconduit depuis belle lurette votre petit commis, vous ajouterez quelques graines de sésame et un trait d’huile d’olive pour crâner, et vous seul(e) récolterez les palmes de votre dur labeur.

Le baba ganoush s’accommode parfaitement de galettes pain lavash, dont j’aurais peut-être le plaisir de vous conter les aventures, si les dieux du blog me le permettent.

* Pour s’acquitter de cette tâche ingrate je ne saurais trop vous recommander l’achat, la location ou l’emprunt d’une pince presse ail; toute utilisation d’un autre dispositif de type grattoir ou râpe étant vouée au mieux à l’échec, au pire à la disparition de ses bouts de doigts. Je vous ai fait un petit gif pour que vous-vous rendez compte de l’efficacité de la chose.

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Je veux fabriquer mon fromage !


La confiture de cerises du jardin

Le chocolat chaud sans lait (mais avec du chocolat !)

Des étoiles pleins les papilles

L’oeuf et la cocotte

Une apprentie cuisinière

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J’ai longtemps considéré la cuisine, comme une activité longue et rébarbative. Ma mère, bien que cuisinière honorable, a toujours suivi à la lettre les recettes transmises par sa mère, ses magazines ou ses livres. Quand elle décidait de sortir les grands plats, ses fiches étaient sa Bible.  Il fallait lire consciencieusement, peser au gramme près, découper […]

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